Le Groupe pilote a pris activement part au sommet de Doha de novembre 2008. Lors de ce sommet international, la communauté internationale a pris acte des initiatives des financements innovants pour le développement en leur consacrant le paragraphe entier (51 ) de sa déclaration finale.
“51. Nous saluons les progrès considérables accomplis depuis la Conférence de Monterrey s’agissant de sources innovantes de financement volontaires du développement et des programmes novateurs auxquels elles ont donné lieu. Nous savons que plusieurs des initiatives du Groupe technique créé par l’Initiative mondiale d’action contre la faim et la pauvreté et du Groupe pilote sur les contributions internationales de solidarité en faveur du développement sont devenues une réalité ou s’en rapprochent. Il s’agit notamment de la facilité internationale de financement pour la vaccination ; des mécanismes pilotes de garantie de marché et de la taxe de solidarité sur les billets d’avion, qui financent des programmes de santé dans plusieurs pays en développement, y compris la Facilité internationale d’achat de médicaments (UNITAID) pour combattre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme ; et d’instruments axés sur le marché des émissions de carbone. Il convient également de citer la Millennium Challenge Corporation créée par le Gouvernement des Etats-Unis, le Plan d’urgence du Président des Etats-Unis pour la lutte contre le sida, le Fonds Inde, Brésil et Afrique du Sud, le Fonds égyptien de coopération technique en faveur de l’Afrique, la société Libya-Africa Investment Portfolio et l’Initiative PetroCaribe. Nous encourageons la mise en œuvre et la transportation à une plus grande échelle, selon les circonstances, d’initiatives de financements innovants. Nous sommes conscients que ces fonds devraient compléter et non remplacer les sources de financement traditionnelles et qu’ils devraient être décaissés conformément aux priorités des pays en développement, sans créer un fardeau indu pour ces derniers. Nous invitons la communauté internationale ) envisager de renforcer les initiatives en cours et à examiner de nouvelles propositions, tout en convenant de leur caractère volontaire et complémentaire. Nous prions le Secrétaire général de l’ONU de continuer d’étudier la question des sources innovantes de financement du développement tant publiques que privées et d’établir, d’ici à la soixante-quatrième session de l’Assemblée générale, un rapport de synthèse sur les progrès accomplis, en tenant compte de toutes les initiatives existantes.”
Le 26 février 2009